Séminaire intensif du Collège international de philosophie: « Foucault insurrectionnel »
En collaboration avec la revue Materiali Foucaultiani
et avec le soutien de l'équipe PhiCo - Philosophies contemporaines (Université Paris 1) et de l'Université des Arts de Zürich (ZHdK)
Coordonné par Roberto Nigro et Diogo Sardinha
Premier volet : du lundi 21 au jeudi 24 janvier 2013
Séances : 18h30-20h30
Lycée Henri IV, Salle PrM-1.03, 23 rue Clovis, 75005 Paris
Métro ligne 10, station Cardinal Lemoine, ou RER B, station Luxembourg
Argument
Penser
l'insurrection sous ses différentes formes (épistémologique, politique,
éthique), voilà le premier but de ce séminaire intensif, organisé en
deux volets : quatre séances en janvier, puis quatre séances en juin
2013, à Paris. Foucault est bien un penseur de l'insurrection : il
suffit de se rappeler sa définition de la politique, dans Sécurité,
territoire, population, comme « le premier soulèvement, le premier
affrontement ». Il est aussi un penseur du contre : les
contre-conduites, dans ce cours de 1977-1978, ne sont qu'une occurrence
de cette manière de réfléchir, puisqu'avant elles, dans « Il faut
défendre la société », de 1975-1976, il est déjà question
d'anti-sciences et de contre-histoires. Ce même cours véhicule l'idée,
devenue célèbre, d'une « insurrection des savoirs ». Bien avant cela, au
milieu des années 1960, Les Mots et les choses accordent un rôle
capital aussi bien aux contre-sciences qu'aux hétérotopies, un autre
terme préfixé qu'il a marqué de son empreinte. Cet effort se prolonge
jusqu'à la fin, dans les références à Socrate et aux cyniques, chez qui
le franc-parler est une mise en péril de la vie. Revenant sur tous ces
aspects, nous nous efforcerons de dégager les conditions sous lesquelles
une pensée de l'insurrection est possible, en nous demandant du même
pas comment se produisent des insurrections dans la pensée.
Lun
21 jan. : Diogo Sardinha, Biopolitique et insurrection des savoirs ;
Martina Tazzioli, Une révolution n'est pas seulement une révolution
Mar 22 jan. : Orazio Irrera, Ethique de soi et résistance ; Diogo Sardinha, Les contre-conduites comme forme d'insurrection
Mer
23 jan. : Marcio Alves da Fonseca, « Un nouveau droit » contre la
discipline et la souveraineté ; Diogo Sardinha, La politique comme
soulèvement
Jeu 24 jan. : Laura Cremonesi, La question de la
critique ; Diogo Sardinha, Découverte et recouvrement de la liberté dans
le cadre du libéralisme
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Ci-joint : Affiche
Le séminaire se poursuivra du lundi 17 au jeudi 20 juin
Renseignements complémentaires : roberto.nigro@zhdk.ch , diogo_pt@hotmail.com et http://www.materialifoucaultiani.org/
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